Paris manque cruellement de logements privatifs, on recense notamment 620000 étudiant en Ile de France pour seulement 120 00 logements étudiants disponible.
De plus les logements que l’on construit actuellement sont inadaptés car mal optimisés et tourné vers l'individu, alors que la socialisation est un point essentiel pendant cette période d'entrée dans la vie active.
Plus de 50 % des étudiants vivent encore chez leur parent, même en master.
La génération Tanguy se multiplie : la cohabitation forcée des jeunes adultes et de leurs parents fini par imposé un mal être généralisé et inter-générationnel.
Une cible toute particulière est représentative de cet écart : les étudiant en sport études, de jeunes gens qui depuis l'âge de 10/12 ans font de la compétition et qui sont devenu très vite indépendant.
On trouve chez eux un réel décalage entre leur maturité et le peu d'indépendance que leur laisse la société.
Beaucoup de sportifs ont du faire leurs études en dehors de Paris car les bases sportives étaient trop éloignées des écoles parisiennes.
Le projet s'implante près de la seule base nautique de paris, celle de la Villette.
Plus précisent au niveau de la cité administrative de la Vilette, un lieu constitué d'algeco construit en 1980 et où la nature a repris peu à peu ses droits.
Au niveau urbain, le but était de rouvrir le site, de faire revivre cette zone du parc de la Villette et de tisser la ville sur la ville.
Les quais ont été revus et la large passerelle devient un lieu ré-appropriable par les étudiants.
Les espaces communs sont tournés vers le partage et la sociabilisation, avec le oins de cloisonneement possible : salle de travail commune, salle de sport, salle de soin pour les sportifs et salle de récupération après l'effort.
Les logements étudiants ont été pensé comme des unités de vie et non plus comme des chambres individuelles.
Ce sont des collocation de 2 ou 4 personnes où l'espace des chambres a été privilégiée et les espaces communs (salle d'eau et cuisine) ont été mises en commun et optimisés.
